Post27. Txoria txori

Txoria Txori
(Mikel Laboa)

Hegoak ebaki banizkio
nerea izango zen
ez zuen aldegingo. (Bis)

Bainan honela
ez zen gehiago txoria izango. (Bis)

Eta nik txoria nuen maite,
Eta nik, eta nik txoria nuen maite.

El pájaro (es) pájaro
(Mikel Laboa)

Si le hubiera cortado las alas,
habría sido mío,
no habría huido. (BIS)

Pero así
habría dejado de ser pájaro. (BIS)

Y yo lo que amaba era el pájaro,
y yo, y yo lo que amaba era el pájaro.

1 comentario:

  1. Xuxu dice:

    Le texte de la chanson est très fort.
    Cette recherche d´équilibre entre l´envie de posséder, et aimer l´autre pour ce qu´il est. Avec le risque, qu´en le possédant, on le transforme, et qu´ainsi il ne soit plus ce que l´on aime.

    Je crois profondément que laisser sa liberté à l´autre, au risque de le voir s´éloigner, peut être une des plus belles preuves d´amour. C´est savoir aimer l´autre pour ce qu´il est, accepter ses choix quels qu´ils soient.
    Accepter la réalité de l´autre pour ne pas s´enfermer dans ses envies à soi.

    C´est beau, c´est fort et c´est parfois difficile.

    Il y a un poème de René Char, poète français du XXème siècle qui m´a profondément marqué et qui parle exactement du même thème.
    Son nom : Marthe (Les hétéros aussi ont leur place!!!).
    Je l´ai découvert à 17 ans, il me marque toujours autant à 38.

    Aussi je fais le choix de répondre à cette chanson par ce poème:

    " Marthe que ces vieux murs ne peuvent pas s’approprier, fontaine où se mire ma monarchie solitaire, comment pourrais-je jamais vous oublier puisque je n’ai pas à me souvenir de vous : vous êtes le présent qui s’accumule. Nous nous unirons sans avoir à nous aborder, à nous prévoir comme deux pavots font en amour une anémone géante.
    Je n’entrerai pas dans votre coeur pour limiter sa mémoire. je ne retiendrai pas votre bouche pour l’empêcher de s’ouvrir sur le bleu de l’air et la soif de partir. je veux être pour vous la liberté et le vent de la vie qui passe le seuil de toujours avant que la nuit ne devienne introuvable."

    Pour finir, une petite remarque sur la photo. Je ne sais pas quel était l´objectif de cette photo associée au texte : peut-être était-ce pour symboliser le manque de liberté...

    C´est pourtant l´inverse que cela m´inspire: un homme, libre de vivre pleinement sa condition de soumis à son maître.
    A le voir, j´aimerais juste être à sa place, assumer mon envie d´être soumis en étant attaché en pleine nature, sans protection et subir celui ou ceux qui viendraient m´abuser.
    Je parle d´un jour sans pluie!

    En tout cas, ce serait pour moi une grande liberté que d´être ainsi attaché et à cet endroit. La liberté d´être soumis et sans défense, la liberté de vivre mes phantasmes profonds. Comme quoi... attacher peut aussi libérer!

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